Éditions Belfond, 2005, 325 pages.
Traduit de l’anglais (Canada) par Bernard Cohen
Quatrième de couverture :
« Israël, 1977. Lily a vingt ans. Elle est étudiante à Jérusalem. Un matin, alors qu'elle fait de l'auto-stop pour rejoindre Tel-Aviv, un automobiliste s'arrête.
Il s'appelle Ami. Lily vient de rencontrer l'homme de sa vie. Pourtant, lorsqu'elle apprend qu'il est interrogateur pour l'armée israélienne, Lily, l'enfant des kibboutz, est révulsée. Puis elle comprend que la finesse, l'humanité et la perspicacité qui rendent Ami si irrésistible sont les qualités qui font de lui le meilleur interrogateur de Tsahal. Déchiré entre sa loyauté patriotique et ses sympathies palestiniennes, Ami s'indigne de la brutalité de l'armée et de l'occupation des Territoires, et décide de démissionner. Hélas ! le destin ne va pas tarder à le rappeler à l'ordre...»
C’est un roman que m’a fait découvrir Clarabel, il y a un petit moment et que j’ai trouvé passionnant. Les personnages principaux sont très attachants et Lily, la narratrice, se confie en écrivant ce qu’elle a vécu dans les années 1977 lorsqu’elle était étudiante à l’université de Jésrusalem. Elle mêle à son récit ses réflexions linguistiques sur l’étymologie de la langue hébraïque, à travers ces mots c’est toute sa passion et sa tendresse qu’elle dévoile pour ce pays en y évoquant une très belle histoire d’amour sur fond de conflit israélo-palestinien.
Ce premier roman lyrique et douloureusement contemporain d’Edeet Ravel révèle un auteur très prometteur. Son deuxième roman « Un mur de
lumière » est paru en septembre 2006 aux Éditions Belfond.
Extrait :
« L’ennemi sera toujours là, quoi qu’il arrive. Il faut apprendre à vivre avec ; Si « l’ennemi » avait un nom, vous sauriez pourquoi il vous est particulièrement hostile, et s’il est possible ou non de le convaincre d’entretenir des relations de bon voisinage. Mais
« l’ennemi », en soi, est votre ennemi sans rime ni raison. C’est juste de la malchance. »
Le site officiel d'Edeet Ravel