

Traduit de l’anglais par Christine Le Bœuf
Il y a maintenant onze ans que Paul et Auggie se connaissent. Auggie Wren est un drôle de personnage, il travaille chez un marchand de cigares au cœur de Brooklyn et chaque jour à sept heures précises, il photographie le même angle de rue. Il a déjà douze albums à son actif qui immortalisent le temps naturel et le temps humain.
À l’occasion des fêtes, le New York Times demande à Paul d’écrire un conte de Noël, mais Paul n’a aucune idée de ce qu’il pourrait raconter et sa pensée bataille avec les fantômes de Dickens, O.Henry et autres maîtres de l’esprit de saison. Il se confie à Auggie qui lui propose de lui raconter une anecdote en échange d’un déjeuner. Il commence à lui narrer l’histoire du gamin qui en volant dans les rayons perd son portefeuille lors de la course-poursuite, et de la vieille aveugle chez qui il passera le repas de Noël en ce faisant passer pour le petit-fils prodigue…Mais toute cette histoire n’est-elle pas une pure invention afin d’aider son ami Paul ? Peu importe du moment qu’une personne y croit, il n’existe pas d’histoire qui ne puisse être vraie... et j’y ai cru en me laissant bercée par ce joli conte moderne agrémenté de magnifiques illustrations de Jean Claverie. Et puis je ne pouvais pas finir l'année sans vous parler d'un de mes auteurs fétiches.


