Natalène, Tome 1
Éditions XO, 2004, 478 pages.
Quatrième de couverture :
« Le jour où sa mère l’a abandonné dans la vaste maison de Blajan, Tristan s’est mis au piano et a joué six heures d’affilée. Il n’a plus jamais cessé.
Tristan grandit avec sa musique à Blajan, sous l’aile de son grand-père, inflexible et extravagant chef de clan, avec ses cinq cousins, nichée turbulente semée là par la génération précédente.
Parmi eux il y a Natalène. Elle a l’âme farouche et les yeux jaunes, elle est brune de peau et légère comme un oiseau. La même liberté, la même brûlure coulent dans leurs veines. Peu à peu la force qui les unit va devenir la plus secrète des histoires d’amour.
Mais Natalène a un père bohémien qui chaque année l’arrache à Blajan et à Tristan sans jamais dire quand il la leur rendra. Et chaque automne la ramène à l’improviste, obstinément muette sur cette autre vie, couverte de bleus, sale et provocante, chaque fois différente de celle qui était partie, donnant à leur amour des couleurs sombres, mystérieuses et ensorcelantes. »
Natalène, Tome 2
Éditions XO, 2004, 440 pages
Quatrième de couverture :
« Le plus fort de la tempête semble passé sur les habitants de Blajan. Natalène a pu y revenir, Tristan et elle s’aiment au grand jour et seules les vieilles tantes s’en étonnent encore.
Mais dans le monde de la jeune fille, les ombres ont-elles vraiment renoncé ? Le Copte a-t-il perdu son pouvoir ? Et qu’est devenu Vanik, ce sauvage auquel on avait marié Natalène ?
Peut-être la menace vient-elle de Natalène elle-même, car la jeune femme ne pourra ignorer toujours cette part d’elle qui aspire à reprendre la route. Et Tristan le sait. Elle rêve de revoir les Yémaches, ces bohémiens mystiques qui ont choisi de vivre dans la misère et la poésie… et qui « font la route » dans d’antiques roulottes, vers le Bout du Nord, un îlot de dunes des Pays-Bas. Là, croient-ils, le vent est fou et s’engouffre par une déchirure du ciel pour chercher des hommes au cœur fort et tendre, et les appeler, des années s’il le faut, jusqu’à ce qu’ils viennent.
Si un jour se lève le vent d’Orfenor qui suit Tristan et Natalène, qui les habite et les traque, nul ne peut savoir où il les emportera... »
Pour Myrielle Marc, Orfenor est le livre de toute une vie. Elle a écrit à 18 ans la première version, sur des cahiers d'écolier, et a repris le roman trois fois, à 35, 45 et 55 ans, créant avec Tristan et Natalène deux personnages inoubliables.
Ce roman d’une incroyable richesse est un bonheur de lecture que je ne suis pas prête d’oublier, on s’attache aux personnages du plus âgés aux plus jeunes, les suivants pas à pas sur le chemin de la vie à la rencontre d’incroyable évènements. L’atmosphère mystérieuse que dégage ce roman est magnifiquement décrite dans un langage d’une crudité adolescente. Dans cette saga familiale naît une belle histoire d’amour qui nous promène, le cœur battant, de la première page à la dernière du second tome. Il y a même un arbre généalogique situé en première page qui nous aide à comprendre et à prendre connaissance de leur avenir. À travers ces quelques lignes, je ne peux que vous exhorter à lire cet envoûtant roman qui ne vous décevra pas et comme Barbabella et Cuné, vous n’en ressortirez pas indemne.
Et également l’avis de Majanissa sur le Tome 1 et le Tome 2
Le site de Myrielle Marc