Éditions Bucdom noir, 2002, 307 pages.
Quatrième de couverture :
« Onze adolescents achèvent un stage réservé aux surdoués, dans les Cévennes, à la fin de l'été. Pour clore cette session de travail, ils décident, le dernier jour, de transformer une clairière en tribunal et de dresser là, en plein air, le procès de Dieu. Le goût de la dialectique et de la provocation n'est pas étranger au choix de ces jeunes Princes du savoir qui se considèrent comme l'élite de demain.
Un violent orage s'abat avant le terme du procès Dieu se serait-il fâché tout rouge devant les accusations dont il fait l'objet ? - et c'est la fuite éperdue vers le couvert des grands arbres que cingle la grêle et menace la foudre. L'un des garçons, se consumant en secret pour l'une des stagiaires, profite de cette débandade pour déclarer sa flamme à la jeune fille avec une morgue dont le sens prend ici toute sa signification.
Et la pièce iconoclaste soigneusement préparée par un groupe d'étudiants aussi présomptueux que talentueux débouche sur un cauchemar, et sur un autre procès, bien réel, mais plus âpre, celui-là... »
Dans ce livre, l’auteur met les nerfs du lecteur à rude épreuve, le style est alerte et l’enquête policière très prenante. La mécanique infernale se met en marche dès que le corps d’une fille du groupe est retrouvé inanimé. On la croit morte et un garçon est accusé de meurtre. Le portrait de ces jeunes gens qui manient la philosophie avec brio, et que rien ne peut troubler, est très bien représenté surtout quand ils se retrouvent confrontés au soi disant meurtrier, ils disjonctent, c’est la débandade !!!
En plus à chaque nouvelle indice, on pense avoir trouvé le coupable mais un autre fait apparaît et nous voilà repartis dans d’interminables conjectures.
Citation :
« L'homme s'agite, mais Dieu le mène. » FÉNÉLON (François de Salignac de la Mothe-) (1651-1715)