5 novembre 2006
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Éditions Le Dilettante, Août 2006, 122 pages
Un livre à l’ambiance étrange, ponctuée de phrases sibyllines car plus j’avançais dans l’histoire plus je m’enfonçais dans les méandres de la pensée du narrateur en me demandant, mais où veut-il en venir ? car ce narrateur, qui est péagiste sur une autoroute quasiment désaffectée, est le seul en cabine, tout le monde à disparu depuis qu’un cri a envahi la planète, depuis que le tableau d’Edvard Munch portant le même nom a été volé.
Mais lui ne l’entend pas, il continue consciencieusement son travail tout comme certaines personnes rodant aux alentours du péage, dont Daniel un gendarme qui troquera son uniforme contre un habit de crooner, un couple de campeur venu faire une halte sur un bord de verdure avant le franchissement de la barrière, une femme désespérée qui n’arrive pas à faire le choix entre son mari et son amant… Et puis étrangement dans cet univers déconcertant et apocalyptique on commence à y voir plus clair, le narrateur sort de cette vision irréelle où il s’était isolé pour mieux échapper à l’horreur, à la douleur, à cette peine indicible d’homme meurtrie, en révélant au lecteur la véracité des faits.


Citation en exergue :
« Alors si tu croises un enfant qui demande
Où va tout le blanc quand la neige fond ?
Dis-lui que ça fait gonfler les torrents
Que ça fait souffler le vent
Pour emporter plus loin
Trop loin tous les gens. »
Renaud Papillon PARAVEL, Le vent décime.
L'avis de Solenn
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