21 octobre 2006
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Photo : © P. Swirc
Éditions Grasset, Août 2006, 276 pages.
Au funérarium du Père-Lachaise, c’est l’enterrement d’Anna Tonnerre. Ses enfants, Laurence, Bertrand et Jérôme attendent la fin de l’incinération pour déposer l’urne au columbarium. Jérôme est nerveux, car il doit leur révéler les dernières volontés écrites de leur mère qu’elle lui a adressée sur son lit de mort avant de s’éteindre : « Je veux être incinérée », jusqu’à là pas de problème, mais Jérôme leur lit la suite « …et mes cendres jetées dans l’Atlantique Sud. », sans aucune autre explication. À partir de là tout se complique. Mais où est-ce donc l’Atlantique Sud, c’est très vague comme destination ?
Laurence et Bertrand décident d’un commun accord de laisser Jérôme, le dépositaire du testament, s’occuper du largage des cendres. Mais il ne s’est pas comment il va procéder et se trouve bien embarrassé par le pot aux cendres de sa mère, lui, ce grand rêveur des voyages au long cours n’est qu’un velléitaire névrosé. Rien que le fait de s’éloigner de son quartier lui déclenche une vraie crise de panique (troubles intestinaux, céphalées entêtantes...). Arrivera-t-il à surmonter sa phobie ?
Après avoir tourné autour du pot, ce passionné des mots et de palindromes cherche à comprendre avant tout le pourquoi de cette destination finale en farfouillant dans les affaires de sa mère restées dans l’appartement familial.
À force de remuer le passé, il découvrira le pot au rose d’une femme qu’il ne connaissait guère et confiera ses craintes et ses découvertes à un psychanalyste. À travers la mort de sa mère, c’est sa mémoire qui se ravive et son passé qui s’éclaircit.

Citation :
« Partir c’est mourir un peu, mais mourir c’est partir beaucoup. » Alphonse ALLAIS (1855-1905)
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