Je viens de terminer le livre « Le voisin » que je n'ai pas lâché avant d'en connaître l'issue et vous en présente d'autres ci-dessous qui ont eu sur moi le même effet. Je crois que je ne vais pas m'arrêter là et continuer à explorer la bibliographique de Tatiana.
© Francesca Mantovani
Comment une jeune femme réservée, plutôt couarde, se retrouve un beau matin sous le lit de son voisin ? c’est toute une histoire que fait vivre, Tatiana de Rosnay, à son héroïne Colombe Barou, jeune mère de jumeaux de onze ans, travaillant à mi-temps comme « nègre » pour une maison d’édition et qui mène une vie en apparence heureuse, sans anicroche, avec son mari Stéphane. Ce dernier, dirigeant d’une petite entreprise informatique, part souvent en déplacement et laisse Colombe et les garçons s’occuper de l’emménagement dans leur nouvel appartement.
La première nuit est bien souvent difficile, il faut s’habituer, l’oreille aux aguets, aux nouveaux bruits pour mieux les analyser et les apprivoiser. Mais un bruit se fait entendre, pas un bruit ordinaire mais un son strident qui déchire la nuit l’empêchant de dormir. Colombe est seule, ses enfants n’entendent rien, comme-ci ce bruit ne s’adressait qu’à elle, sa chambre est juste en dessous.
C’est le début d’un long et terrible calvaire qui commence. Une kyrielle de questions viendra s’entrechoquer dans la tête de Colombe ; qui est l’auteur de cette mascarade ? pourquoi elle ?… l’incompréhension et l’effroi s’abattront sur la vie insipide de Colombe, perturbant son train-train quotidien, et sa vie de couple.
On suit pas à pas Colombe s’enfoncer dans cet engrenage diabolique, on retient sa respiration, en se disant ; mais jusqu’ou ira-t-elle ? À vous de le découvrir en lisant cette prenante intrigue dont le dénouement vous surprendra.
Citation :
« L’enfer, c’est les autres. » Jean-Paul SARTRE (1905-1980), Huit clos, scène V.
Quatrième de couverture :
Hélène est une femme à la vie lisse, sans histoires. Un jour, sur un coup de tête, elle qui n’a jamais connu la moindre aventure, trompe son mari avec un inconnu. L’adultère vire au cauchemar quand, au lit, l’amant sans nom meurt d’une crise cardiaque. Hélène s’enfuit, décidée à ne jamais rien dire, et surtout à tout oublier. Mais affolée, elle laisse son sac à main dans la chambre de l’inconnu. Son sac, avec ses papiers…
Happée par une spirale infernale, Hélène ira très loin pour sauver les apparences à tout prix. Jusqu’où ?
Ce thriller, très hitchcockien, ne vous laissera pas de marbre, on se laisse entraîner, voir happer, dans la spirale mensongère d’Hélène pour être projeté sur une fin dérangeante, ouverte, qui vous laisse libre de comprendre ce qui s’est réellement passé. Digne d’un bon scénario de film !
Citation :
« Le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité ; le bien est toujours le produit d’un art. » Charles BAUDELAIRE (1821-1867), Curiosités esthétiques.
Quatrième de couverture :
Une mystérieuse berline couleur moka lancée à toute allure sur un boulevard, à Paris.
Un accident de la circulation, un enfant dans le coma, et un chauffard qui prend la fuite.
Une enquête qui piétine et une mère prête à tout pour découvrir la vérité.
L’enfer d’une mère qui se bat corps et âme pour rechercher l’auteur de ce drame. Elle n’en peut plus d’attendre. Elle sort de ses gonds quand elle voit la police piétiner, l’enquête s’éterniser, le mari trop calme, trop patient vis-à-vis de ce drame. Elle veut comprendre, connaître la vérité, c’est viscéral, plus fort qu’elle, il faut qu’elle sache, qu’elle voit qui a renversé son enfant. Elle ne peut que compter sur sa belle mère qui va l’aider, l’épauler à retrouver le chauffard avec l’aide d’un policier qui lui révèlera au fur et à mesure le déroulement de l’enquête.
Ce livre vous prend à la gorge, vous ressentez la douleur de cette mère, son angoisse. Vous avalerez ces 249 pages. Le suspense est à son maximum, je vous le garantis.
Citation :
« Le cœur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon » Honoré de BALZAC (1799-1850), La Femme de trente ans.
Le site de Tatiana de Rosnay