

Éditions Gallimard, 2005, 96 pages.
Prix du Premier Album au festival d'Angoulême - 2006
L'histoire d'Aya commence avec une préface d'Anna Gavalda, et puis nous voici projeté dans une Côte d'Ivoire des années 70 où l'on ne parle pas de famine, ni de guerre, loin de l'époque du sida, simplement de l'Afrique une Afrique fleurissante où Aya nous présente sa famille, ses amies qui font les habitants de Yopougon, quartier d'Abidjan.
Aya est une « gazelle » sérieuse de 19 ans qui pense plus à ses études qu'à courir les garçons comme ses copines Adjoua et Bintou qui, après avoir échappé à la vigilance des parents, se retrouvent le soir pour « gazer » au bar « ça va chauffer » dans l'espoir de rencontrer un « géniot ».
Aya a d'autres ambitions ; elle veut continuer ses études pour devenir médecin afin d'échapper à la série des trois « c » : coiffure, couture et chasse au mari, ce qui n'est pas du goût de son père...
On ne s'ennuie pas dans cette rafraîchissante BD, on rit beaucoup et en plus elle nous offre en prime le petit lexique ivoirien pour mieux comprendre le parler des personnages, le porté du pagne, le roulement du « tassaba », la recette du Gnamankoudji (pour ses vertus aphrodisiaques) et le secret de la délicieuse sauce arachide (pour faire rentrer et garder le mari à la maison).
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