Éditions Rivages, mars 2007, 225 pages.
Traduit de l' anglais (États-Unis) par Renée Rosenthal
« Mon nom est (était) Sheila Levine. Sheila Levine ? Avec un nom pareil, on ne s’avise pas d’aller se tuer. Le suicide, c’est vraiment pas casher. »
Sheila Levine, née dans une famille juive, n'a pas réussi à suivre toutes les recommandations de sa mère, elle est pourtant bien devenue institutrice, mais n’a toujours pas réussi à se marier.
« Depuis le berceau, on nous serine : « le plus beau jour de ma vie sera celui où je danserai à ton mariage. » J’ai essayé, j’ai tout fait pour me marier, avoir un lit à deux places, des serviettes-éponges mordorées et des couverts en argent massif pour douze personnes. J’ai essayé pendant des années et pour quel résultat ? J’ai mon vieux lit de jeune fille et des serviettes trouées parce que les célibataires achètent plutôt des chemisiers que du linge de maison. »
Ayant fait tous les efforts possible et inimaginable pour ne pas rester célibataire, elle jette l’éponge et décide de mettre son projet à exécution le 3 juillet.
« Pourquoi le 3 juillet, demandez-vous ? Que cette question vous ait effleuré ou pas, je vais tout de même y répondre. Je me suis dit que si je me tuais le 3 juillet, il faudrait qu’on m’enterre le 4. C’est pas joliment symbolique comme date ? Le 4 juillet, ma propre fête de l’Indépendance. »
J’ai été très étonnée de voir que ce livre a été publié une première fois en 1973 par les éditions Robert Laffont, car je le trouve plus actuel que jamais que ce soit dans le langage ou dans les traditions. En plus, les tribulations burlesques de Sheila provoquent bien souvent d’incontrôlables éclats de rire. Alors, si vous avez envie de vous divertir l’esprit, ne vous retenez pas, ce livre est fait pour vous !
Petite info complémentaire :
Ce roman a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1974 par Sydney Furie avec Jeannie Berlin et Roy Scheider.
Existe en poche
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