Éditions JC Lattès, février 2007, 327 pages.
Après le meurtre de son mari qui a brisé ses filles, le docteur Suzanne Lohmann a cru faire face en démissionnant de son poste en quartier psychiatrique sécurisé à l’hôpital pour ouvrir un cabinet en ville. Mais on ne se soustrait pas si facilement à son destin, surtout quand le flic Steiner, une ancienne connaissance, fait appel à ses compétences en psycho criminologie pour son enquête qui piétine, elle n’hésite pas un instant.
Tandis qu’elle étudie le profil du tueur que l’on surnomme déjà « L’homme qui rit », car il balafre ses victimes en un sourire éternel, une étrange « patiente » fait irruption dans son cabinet en s’accusant du meurtre de sa propre mère et son frère. Et pour couronner le tout, le dangereux psychopathe qu’elle avait envoyé en prison vient de s’évader de l’asile. Ces deux affaires prennent une tournure bien plus périlleuse qu’elle ne le soupçonne…
Dans ce roman, la suite de Pavillon 38, qui sera bientôt adaptée au cinéma, Régis Descott nous entraîne dans un thriller psychologique au rythme effréné qui ne lâche pas le lecteur jusqu’au déstabilisant et habile dénouement final. Dans cette histoire où se télescope le transsexualisme et la gémellité, il nous offre bien plus, bien mieux qu’un simple polar, mais également une interprétation moderne et surprenante du mythe biblique Caïn et Abel.
Petite précision, n’ayant pas lu le premier vous pouvez lire celui-ci sans aucun problème !
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