Éditions du Seuil, 2006, 95 pages.
Suite à l’article de notre Insatiable lectrice sur le dernier roman d’Alain Rémond, je me suis jetée sur ma PAL (si si je vous assure), en me rappelant qu’il me restait à découvrir la suite et fin de son autobiographie que je vous présentais ICI.
Ce dernier volet, bien qu’il soit différent des trois autres récits, m’a enchantée.
Dans ce petit livre, Alain Rémond s’explique en s’excusant auprès de ses lecteurs d’avoir toujours répondu les mêmes choses aux questions posées, car il avait l’impression de ne plus rien savoir de sa propre vie. Il a eu soudain envie de fuir ses récits autobiographiques en se cachant dans l’univers du roman, de la fiction pour s’en protéger moralement.
Cet auteur est tellement proche de ses lecteurs que, rongé par le remords, il est allé jusqu’à en écrire ce petit livre pour essayer de se faire pardonner par le plus grand nombre d’entre eux, pas seulement les correspondants, mais ceux qui se sont trouvés face à lui lors des dédicaces et à qui il n’a pas su quoi dire par lassitude passagère, se rendant compte qu’il les repoussait par manque de mots, d’explication…
Cette sincère confession empreinte de sensibilité et d’humilité m’a beaucoup touchée !
À ne lire que si vous avez lu sa trilogie composée comme suit :
Chaque jour est un adieu
Un jeune homme est passé
Comme une chanson dans la nuit
Anne a très envie de lire ces récits et je la comprends, et de mon côté, depuis son billet qui ne tarit pas d’éloges, j’ai très envie de lire son roman !