Éditions Gallimard, février 2007, 428 pages.
Prix Renaudot des Lycéens.
Prix du Premier Roman de Draveil
Prix Ulysse du Premier Roman
Prix Ouest France Étonnants Voyageurs
Prix Emmanuel Roblès
Coup de cœur des Lycéens de Monaco
Bourse de la Découverte Prince Pierre de Monaco
Bourse Thyde Monnier.
Difficile de résumer un tel livre tellement la magie est présente dans ses lignes.
« Me voilà donc attablée, face à mon écriture nocturne, et je sais que cette écriture noircira le temps qu’il me reste, que j’éclipserai ce grand soleil de papier dans un crissement de plume. L’encre m’est venue quand il n’y a plus eu de larmes. Plus rien d’autre à pleurer. Plus rien à espérer que le bout du cahier. Plus rien à vivre que ces nuits de papier dans une cuisine. »
Dans un souffle chaud et lyrique, par la voix de cette jeune fille, nous sommes transportés au fin fond de l’Espagne sur les traces de sa mère, Fransquita Carasco, une couturière aux mains d’or. Elle nous conte comment cette femme a été jouée et perdue par un mari lors d’un combat de coq, et qui, poussée à l’adultère, a dû s’enfuir du village où elle ne pouvait plus rester en poussant à bout de bras une charrette sur laquelle se sont entassés ses quatre enfants.
Ce roman aux allures de conte, servi par une écriture puissante et élégiaque, est tout bonnement magnifique. De fil en aiguille, avec autant de grâce et de minutie que les lignes colorées qui jaillissent des étoffes brodées par cette magicienne, la plume de Carole Martinez nous ensorcelle en nous plongeant dans un univers de traditions mystiques où surviennent des évènements extraordinaires. Voilà un livre que je vous convie à découvrir de toute urgence !
Je remercie l'Opération Masse Critique de Babelio de m'avoir envoyé ce livre ainsi que les éditions Gallimard !
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