Éditions Belfond, 414 pages, Rentrée littéraire 2008.
Traduit de l’américain par Anne Rabinovitch.
En 1996, Hanna, une jeune Australienne conservatrice de manuscrits anciens est appelée en urgence pour une mission des plus importantes : expertiser la célèbre Haggadah, le livre hébreu des plus rares et des plus anciens au monde plusieurs fois sauvé de la destruction.
Fascinée par ce mystérieux manuscrit, elle va tout mettre en œuvre pour percer son secret en prélevant plusieurs indices qui vont déterminer le long périple qu’a subi ce livre avant de se retrouver dans les ruines de Sarajevo.
Malgré une histoire qui s’annonce exaltante, remontant six siècles d’histoire en nous entraînant en Bosnie durant la Seconde Guerre mondiale, dans les salons viennois du XIXème siècle jusqu’à l’Inquisition vénitienne, je n’ai pas réussi à me passionner. Pourtant, il faut reconnaître que Géraldine Brooks a une verve de conteuse indéniable et j’ai trouvé très intéressant de suivre tous les problèmes que peut rencontrer une restauratrice de manuscrits anciens, mais certains voyages dans le temps m’ont plutôt ennuyée.
Il n’y a que les dernières pages où l’histoire a su capter mon attention. Je n’étais peut-être pas disposée à lire ce genre de livre, car quand je vois le nombre de critiques littéraires qui qualifient ce roman comme un « véritable tour de force littéraire » ou encore « un roman magistral, intelligent, profond, foisonnant, envoûtant… » Je me dis que ça doit être moi qui n’ai pas tout compris... :-(
Citation en exergue :
« Là où on brûle les livres, on finit par brûler les hommes » Heinrich Heine
Le site de Geraldine Brooks