29 octobre 2008
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Éditions Philippe Rey, 2007, 489 pages.
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.
Le jour de la fête des Mères, Nikki, jeune journaliste rebelle et célibataire, se rend chez sa mère qui vit seule depuis la mort de son père.
Dans une ambiance feutrée, on y découvre Gwen Eaton, une mère optimiste à toute épreuve qui ne vit que pour sa famille et les autres, comme ces quasi-inconnus rencontrés dans la semaine qu’elle a conviés à sa petite fête. Une mère trop lisse trop parfaite aux yeux de Nikki qui mène une vie indépendante avec un homme marié, ce qui a le don de consterner sa mère qui souhaiterait qu’elle ressemble davantage à sa prévisible et raisonnable grande sœur Clare.
Deux jours plus tard, gardant encore une profonde amertume de l’accrochage avec sa mère, Nikki reçoit un coup de fil de Clare affolée qui n’arrive pas à la joindre. N’y tenant plus, Nikki se rend sur place et découvre horrifiée, sur le sol humide du garage, le corps ensanglanté de leur mère...
À partir de cet instant-là, on pourrait penser avoir à faire à un simple polar si l’on ne connaissait pas très vite l’assassin. C’est vers une tout autre enquête que l’incroyable et énigmatique Joyce Carol Oates nous entraîne dans ce passionnant roman, celle d’une enquête psychologique qu’entreprend Nikki sur sa mère.
Se retrouver brutalement orpheline à 31 ans, submergée par le chagrin de s’être quittée fâchée, Nikki essaye de faire revivre sa mère à travers les souvenirs d’amis qu’elle interroge et s’aperçoit ignorer totalement le passé de Gwen Eaton.
Qui se cache derrière cette femme douce et convenable que l’on surnommait « Plume » ? Petit à petit, ces deux femmes se dévoilent, Nikki face au deuil se découvre une autre personnalité et, au fur et à mesure que l’on avance dans cette histoire, l’émotion se fait ressentir. Je vous recommande donc cette fabuleuse auteure que j’ai découverte avec « Nous étions les Mulvaneys » (gros coup de cœur) et compte bien vous en faire découvrir d’autres !
Prologue :
« La dernière fois que vous voyez quelqu’un sans savoir que ce sera la dernière fois. Et tout ce que vous savez maintenant, si seulement vous l’aviez su alors. Mais vous ne saviez pas, et maintenant il est trop tard. Et vous vous dites Comment aurais-je pu savoir, je ne pouvais pas savoir.
Vous vous dites.
Je raconte ici comment ma mère me manque. Un jour, d’une façon qui ne sera qu’à vous, ce sera aussi votre histoire. »
Existe en poche

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