19 juin 2008
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I
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Un beau soir – foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin.
L’air est parfois si doux qu’on ferme la paupière
Le vent chargé de bruits – la ville n’est pas loin –
A des parfums de vigne et des parfums de bière.
II
Voilà qu’on aperçoit un tout petit chiffon
D’azur sombre encadré d’une petite branche,
Piqué d’une mauvaise étoile qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche.
Nuit de juin ! Dix-sept ans !...On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête.
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite, là, comme une petite bête.
III
Le cœur fou robinsonne à travers les romans,
Lorsque, dans la clarté pâle d’un réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants
Sous l’ombre du faux-col effrayant de son père.
Et comme elle vous trouve immensément naïf
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne alerte et d’un mouvement vif.
Sur vos lèvres, alors, meurent les cavatines.
IV
Vous êtes amoureux, loué jusqu’au mois d’août !
Vous êtes amoureux : vos sonnets la font rire.
Tous vos amis, s’en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l’adorée, un soir, a daigné vous écrire.
Ce soir-là, vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade…
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans
Et qu’on a des tilleuls verts sur la promenade.
Un beau soir – foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin.
L’air est parfois si doux qu’on ferme la paupière
Le vent chargé de bruits – la ville n’est pas loin –
A des parfums de vigne et des parfums de bière.
II
Voilà qu’on aperçoit un tout petit chiffon
D’azur sombre encadré d’une petite branche,
Piqué d’une mauvaise étoile qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche.
Nuit de juin ! Dix-sept ans !...On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête.
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite, là, comme une petite bête.
III
Le cœur fou robinsonne à travers les romans,
Lorsque, dans la clarté pâle d’un réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants
Sous l’ombre du faux-col effrayant de son père.
Et comme elle vous trouve immensément naïf
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne alerte et d’un mouvement vif.
Sur vos lèvres, alors, meurent les cavatines.
IV
Vous êtes amoureux, loué jusqu’au mois d’août !
Vous êtes amoureux : vos sonnets la font rire.
Tous vos amis, s’en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l’adorée, un soir, a daigné vous écrire.
Ce soir-là, vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade…
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans
Et qu’on a des tilleuls verts sur la promenade.
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