Éditions Publibook, 2006, 368 pages.
Une nouvelle année scolaire commence pour Laurine Demayo et Alicia Geschkalaï qui espèrent ardemment se retrouver dans la même classe.
Ces deux jeunes filles de dix-sept ans sont les meilleures amies du monde qui n’ont aucun secret l’une pour l’autre, d’un simple regard elles se comprennent et rien ne peut les séparer.
Cependant, tout bascule quand Laurine voit arriver dans leur classe, Théa Strauss, le sosie d’Alicia. Cette ressemblance extraordinaire frappe Laurine et incommode son amie qui la trouve plutôt pimbêche et effrontée.
Intriguée par la présence et l’insolence de Théa, qui après avoir fait irruption dans leur petite vie tranquille a réussi en proférant des mensonges à monter la moitié de la classe contre elle, Laurine décide d’entamer des recherches. Ce qu’elle découvre dans les journaux sur le troisième Reich et sur une certaine Elaura, la reine des bals de Berlin qui a accouché de deux fillettes dans la même nuit de décembre, l’ébranle tellement qu’elle n’ose pas en parler à Alicia. Elle se confie juste à la seule personne qui compte pour elle, Rachel, sa grande sœur.
Malgré les mises en garde de Laurine, Alicia, avec toute sa candeur et sensibilité, se laisse séduire par son double. Mais Laurine, qui fait preuve de sagacité, commence à voir clair dans le manège de Théa et va tout faire pour la provoquer afin de percer le secret qui l’entoure.
Corinne Giacometti signe ici son premier roman, le début d’une trilogie qui s’avère plaisante à lire et qu’elle a commencé à écrire à l’âge de seize ans. Dans cette première partie l’auteur distille une atmosphère tout en retenue pour se focaliser sur la zone d’ombre de ses personnages, même si j’ai trouvé un peu trop de redondance sur la palette des sentiments, cela ne m’a pas empêchée de les trouver attachants et de me laisser entraîner par cet intrigant mystère qui plane sur ces pages.
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