Éditions du Rouergue, Collection doAdo, 2006, 74 pages.
A partir de 10 ans.
L’entrée au collège est un cap difficile à passer et Boris n’échappe pas à la règle. Il commence par être la risée de ses petits camarades à cause de ses chaussures rouges qui lui valent le surnom de « Boris le clown ». Maintenant sa vie vestimentaire devient un vrai casse-tête.
Pour ne plus se faire remarquer et être tranquille, Boris va se ranger du côté des durs, des meneurs, même si bien souvent il n’est pas d’accord avec leur façon de faire, leur volonté de diriger en terrorisant tout le monde.
Du plus faible à l’enseignant, la violence et les injures n’épargnent personne et Boris, qui ne peut se défaire de leur emprise, se retrouve expulsé pour avoir participé à un jeu stupide d’une extrême cruauté qui a envoyé Teddy à l’hôpital. Face à l’abattement de son père, Boris réalise qu’il est préférable de lutter contre la peur, l’agressivité, de prendre son courage à deux mains afin de faire les choses comme on les entend sans s’impliquer dans des situations avec lesquelles on n’est pas d’accord.
Ému par des images lors des informations télévisuelles, Boris a une idée, il va faire une action qui lui donne envie de grandir et ce coup-ci, son père sera fier de lui.
Cette petite histoire, composée de sept chapitres, montre bien la cruauté de certains collégiens prêts à tout pour se rendre intéressants en écrasant et terrorisant les plus faibles qui par peur choisissent le camp des bourreaux à celui des victimes en commettant des actes qui regrettent par la suite.
Avec émotion et justesse, Hélène Vignal (que j’ai découvert récemment grâce à Lily avec Trop de chance) amène à la réflexion sur la façon de se comporter, qu’il est préférable de faire un choix en accord avec soi-même et non contre sa volonté.
Joelle et Laurent l'ont également lu et aimé.