1 novembre 2007
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Éditions Philippe Picquier, 2002, 327 pages.
Traduit de l’anglais (Inde) par Marielle Morin.
Rêvant d’évasion et d’espace, l’odeur d’un quai de gare fait naître à Akila l’envie de partir.
Akila, qui a sacrifié sa vie et son amour pour sa famille, n’a jamais été une personne impulsive, même à 45 ans, sans mari, ni enfants, ni foyer, toute décision lui demande du temps, de réfléchir longuement.
Ce n’est qu’au bout d’un mois, pendant lequel elle va démêler l’écheveau de sa vie pour tisser son avenir, qu’elle se décide enfin de faire partie de cette houle qui se déverse dans les compartiments et s’installe sur la banquette pour aller vers l’extrémité sud de l’Inde à Karyakumari, là où les trois mers se rencontrent, la baie du Bengale, l’océan Indien et la mer d’Arabie.
Tout en se posant une multitude de questions sur le sens de la vie, elle rêve d’un endroit qui lui appartienne où elle pourrait vivre comme elle l’entend, sans retenue, ni peur du blâme. Dans ce train, elle se lie avec ses compagnes de voyage. Les confidences échangées et la confrontation de leurs expériences vont, petit à petit, lui permettrent de trouver des réponses à ses questions et acquérir une assurance pour aller de l’avant.

Citation en exergue :
« S’il nous était donné d’être les spectatrices de notre propre entrée dans une pièce, nous serions peu nombreuses à avoir le cœur qui bat la chamade en entendant tourner la poignée de la porte. Mais nous luttons pour nos droits et nous ne laisserons personne parler à notre place et résisterons à toutes les tentations de nous priver de notre libre arbitre. » Rebecca West

Existe en format poche


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