Éditions J’ai Lu, 2000, 145 pages.
Quatrième de couverture :
« Ne te laisse pas voler la force d'aimer. Dans ce roman, l'amour apparaît comme la puissance sans visage qui gouverne la Création. Il attise le désir, magnifie l'émotion, embrase le langage. La femme qui s'y jette tout entière signe de son sang un pacte redoutable : elle se lie avec la Terre dont elle épouse les cycles de naissance, de fécondité et de mort - parce qu'elle est aimée. Mais que l'amour s'absente et voici la Terre désertée, " astre glacé ", inhabitable. Le temps ne passe plus, et la parole à son tour se défait, enchaînée à un âge d'or désormais inaccessible, mais dont les traces subsistent dans la mémoire des sens. Ecrit dans une langue admirable, zébrée de mots crus, Mortel azur est le chant d'un amour défunt, d'un amour sans fin... »
Après avoir été enchantée par Le petit prince cannibale et Consigne des minutes heureuses, j’ai eu envie de continuer avec cet auteur, mais voilà, même si l’écriture reste très belle, j’ai été déçue par ce lire qui n’est qu’un cri de douleur d’une femme trahit par l’être aimé. Son esprit erre sans cesse dans les abîmes de la détresse qui ne se représente les hommes qu’à l’image de Barbe bleue.
Françoise Lefèvre jette sa souffrance sur ces pages comme pour se soulager, mais elle remplit le lecteur de ses mots lourds de désarroi et de souffrance. Une fois le livre refermé, je n’ai eu qu’une envie, c’est de lire quelque chose de drôle pour me sentir plus légère. Dépressif s’abstenir !