« Elle nous demanda de la laisser seule parce qu'elle voulait se reposer, avait besoin de réfléchir, de remettre ses idées en ordre. Les excuses que l'on dit toujours quand les autres vous dérangent. »
« Il faut que je la laisse, que je la regarde pour la dernière fois et que je la laisse, la dernière fois que je suis avec elle, la dernière fois que je lui prend la main, la dernière, c'est ça qui fait mal. »
« La queue entre les jambes, comme un chien battu, je rentrai chez moi. Je n'eus besoin de rien dire, on lisait tout sur mon visage et la lecture dut être pathétique, car au lieu de reproches, je fus reçu par des sourires de sympathie et des tapes dans le dos, j'étais à ramasser à la petite cuillère et cela ne me soulagea en rien. J'avais l'impression de m'être écrasé à grande vitesse contre un mur et d'avoir reçu un tel coup que j'étais incapable de définir des sentiments, ni de comprendre la situation qui m'avait amené à subir un choc pareil. »
« Ce n'est pas combien de temps on vit qui compte, c'est comment. »
Extraits tirés du livre La fille aux ciseaux de Jorge Franco-Ramos.