Éditions Gaïa, 1999, 247 pages.
Traduit du suédois par Philippe Bouquet.
Tome 3 – Le Nouveau Monde :
La veille de la Saint-Jean de l'an 1850, le brick « La Charlotta » s'amarre dans le port de New York, après exactement dix semaines de traversée. L’expiration des trois jours de quarantaine obligatoires étant passée, incertains et mal assurés sont les premiers pas des émigrants sur la terre de l'Amérique.
Karl Oscar, Kristina et leurs enfants, accompagnés des gens de Ljuder, s’attardent un moment déconcertés par ce pays inconnu qu’ils découvrent avant de reprendre leur marche en avant, ne sachant de quel côté se tourner. Robert, pour sa part, a les yeux rivés sur le bateau de la ruée vers l’or au doux nom d’Anjelica, mais en attendant, il décide de visiter Broadway en compagnie d’Arvid, ancien valet, avec qui il a fait serment de vivre cette épopée.
Il faut penser à repartir et Karl Oscar est désigné pour prendre la responsabilité du groupe. Épuisés, à bout de force, après trois mois de traversée, les émigrants ne sont pas au bout de leur compte, heureusement que le capitaine Lorentz leur trouve Landberg, un interprète, qui va les accompagner de New York à Albany par bateau à aubes, d’Albany à Buffalo par voiture à vapeur - mais nul, parmi eux, n’ont encore utilisé ces chemins de fer et ils trouvent dangereuse cette façon de se déplacer - et pour finir de Buffalo à Chicago par bateau à vapeur.
Sitôt sa mission accomplie, avant de prendre congé, Landberg accompagne le groupe à bord d’un autre bateau à vapeur qui va les mener jusqu’au grand Mississippi, mais, de nouveau, les émigrants sont en proie à la maladie.
Après ce bateau porteur de choléra, ils sont maintenant à bord du “Red Wing », c’est leur sixième et dernier navire.
Le dernier jour du mois de juillet 1850, les gens de Ljuder descendent du bateau sur les rives de la rivière St Croix, territoire du Minnesota. Ils ont plus d’un mois de retard et arrivent au mauvais moment, c’est bientôt la fin de l’été, l’hiver est proche, il faut maintenant penser à trouver une terre et un toit.
Traduit du suédois par Philippe Bouquet.
Tome 4 – Dans la forêt du Minnesota :
Depuis leur départ de chez eux, les gens de Ljuder peuvent estimer avoir emprunté tous les moyens de déplacement que l'homme a imaginés depuis son arrivée sur la terre. Pourtant, c'est maintenant sur leurs propres jambes qu'ils vont devoir effectuer la dernière étape de ce long périple en traversant une vaste forêt étrangère, sur des terres qui n'ont encore jamais été exploitées.
Ce n'est qu'après des kilomètres parcourus sans relâche qu'ils trouvent l'endroit qu'ils cherchent. Karl Oscar choisit de construire sa maison sur les bords du lac Ki-Chi-Saga, mais il faut faire vite l'hiver approche, il va falloir encore une fois se battre pour survivre, s'adapter au pays peuplé de sauvages à la peau cuivrée, striée de couleurs éclatantes et effrayantes, s’apprêter à affronter le climat rude de l'Amérique, un climat jamais tempéré, toujours excessif...
Je vous présentais récemment le Tome 1 et le Tome 2 de cette magnifique série toujours aussi captivante, on reste subjugué aux paroles de ce formidable conteur.
Existe en format poche.
Regroupe les Tomes 3 & 4.
La saga des émigrants - Tome 1 - Au pays.
La saga des émigrants - Tome 2 - La traversée.