Éditions Les Enfants Rouges, 2007, 92 pages.
Timothée n’a pas le moral depuis que son ami a disparu. Il reste cloîtré chez lui à boire et à fumer en regardant la télé. Seule sa vieille tante Suzie lui permet de garder le contact avec l’extérieur, car, une fois par semaine, elle lui apporte de bons petits plats. Mais même cela ne lui suffit plus et il sombre dans la dépression.
Cependant, une panne d’ascenseur oblige Timothée à s’aventurer dans les étages inférieurs où il fait la connaissance de sa charmante voisine qui vient d’emménager. Une touche de lumière et de douceur pénètre alors dans son quotidien âpre et douloureux.
Cette chronique touchante et drôle est une bien jolie tranche de vie que présente Michel Alzeal dans son graphisme intimiste en noir et blanc. Par petite touche, chaque changement d’événement ou d’ambiance est exprimé finement avec beaucoup de sensibilité et l’on ressent très bien la vie de l’immeuble, le désarroi, qui peuple l’existence de Timothée.
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