25 avril 2007
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Éditions Julliard, 2007, 188 pages.
Dans ce roman épistolaire à voie unique, Louise essaye de se raccrocher à la vie par des lettres qu’elle envoie à l’homme qui l’a quittée. « Il faut du courage également parce que je ne perds pas de vue que tu ne me répondras pas. Je lance des bouteilles à la mer, le plus loin que je peux, mais aucune marée ne me rapportera un message, nul signal ne me sera adressé en retour. »
Louise est journaliste free lands, pour mieux surmonter son chagrin, elle fuit Paris, où elle a aimé, pour s’exiler à Cuba, Venise, New-York.. « Choisir un exil, un lieu où nous n’étions jamais allés ensemble, pour être certaine de ne pas y croiser nos souvenirs. » Comprenant que ces exils ne la sauvent pas, elle se dévoile de plus en plus dans ses lettres comme dans un journal intime. Elle raconte qui elle est, qui est cet homme qu’elle a aimé. L’écriture devient pour elle une sorte de thérapie.

Par contre, je reconnais que, dans ce roman, Philippe Besson a un sens incroyable de la psychologie et sensibilité féminine. Il arrive à faire oublier au lecteur que c’est un homme qui a écrit ce livre. N’aimant pas rester sur une déception, je retenterai cet auteur avec un autre de ses romans.
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Le site officiel de Philippe Besson
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