Ce qu'il faut avant tout savoir :
Philippe Baudouin est philosophe et chargé de réalisation à France Culture (Radio France). Il a notamment dirigé et préfacé la réédition du texte de Thomas Edison, Le Royaume de l’Au-delà chez Jérôme Millon en 2015 et est également l’auteur du livre Les Forces de l’ordre de l’invisible aux éditions Le Murmure en 2016.
Résumé du livre :
Et si, après avoir déposé ses 1093 brevets dont la lampe à incandescence, la pile alcaline, la chaise électrique ou le phonographe sont quelques-unes des inventions les plus marquantes, Thomas Edison (1847-1931) était parvenu à mettre au point une machine pour communiquer avec les morts ? Si le nom de Thomas Edison est communément associé à de nombreuses prouesses techniques, il en va tout autrement de ses recherches psychiques. Alors que la plupart de ses biographes ont exploré les moindres détails de son œuvre, ils restent toutefois silencieux sur les expérimentations que mena pourtant Edison, durant les dix dernières années de sa vie, autour des phénomènes spirites. Quel fut au juste son projet inachevé de "nécrophone" ? Que parvint-il à entendre ? Longtemps oublié et méconnu, Le Royaume de l'au-delà est l'unique texte de Thomas A. Edison à rendre compte de ses recherches sur l'occulte.
On connaît plus Thomas Edison pour ses diverses inventions, en revanche, ce que certains écrits ont oublié de mentionner, ce sont les expérimentations spirites que Thomas Edison a menées durant les dix dernières années de sa vie en tentant de mettre sur pied un appareil pour communiquer avec les morts, baptisé par Philippe Baudouin la machine "nécrophonique".
C’est en 1920 que Thomas Edison ose faire une déclaration à la presse sur l’idée d’amplifier des voix qui pourrait venir d’outre-tombe sur la base de son invention le phonographe.
Le 15 janvier 1921, la revue illustrée "Je sais tout", publie une traduction française de cet entretien où il s’amuse à écrire que « si l’appareil que je construis pouvait être un canal, entrant à flots dans le monde inconnu, nous aurions fait un grand pas vers l’Intelligence suprême »
Edison mourut en 1931 et cet attrait pour le spiritisme a été découvert dans le dernier chapitre de ses mémoires publiées intégralement en 1948 où il relate ses interrogations sur ce monde invisible. Toutefois, lors des réimpressions suivantes, ce fameux chapitre intitulé « Le Royaume de l’Au-delà » se voit censuré…
Même si aucun prototype de la machine n’a jamais été mis à jour, ce n’est que 30 ans après sa mort qu’une revue en publia un croquis que l’on peut redécouvrir dans ce livre.
Pour l’anecdote, quelque temps après son décès, Mme Edison a raconté qu’avec son collaborateur William Walter Dinwiddie, son mari avait conclu un "pacte électrique" en se promettant que si l’un des deux viendrait à mourir, de faire signe à l’autre par le biais de... la machine.
J'ai cherché à construire un appareil scientifique, permettant aux morts, si la chose est possible, d'entrer en relation avec nous. Si ce que nous appelons "personnalité" subsiste après la mort, si les êtres qui ont dépouillé la forme humaine ne peuvent agir et se mouvoir, ils communiqueront, du moins avec ceux qu'ils ont laissés ici-bas, grâce à mon appareil qui leur donnera cette possibilité "d'agir".
De cette invention, il ne reste plus que les notes de Thomas Edison que je vous invite à découvrir à travers cet étonnant ouvrage dans lequel Edison expose sa théorie personnelle sur « Le Royaume de L’Au-delà », précédée par l’introduction de Philippe Baudouin qui nous éclaire un peu plus sur le contexte historique de ces Machines nécrophoniques.
Pour aller plus loin :
Les machines à communiquer avec les morts - Retour sur l'invention du nécrophone, cette machine à communiquer avec les morts qui intéressait beaucoup l'inventeur américain Thomas Edison.
Pour aller encore plus loin :
En cliquant sur le PDF ci-dessous, à partir de la page 7, vous pourrez voir quelques anciennes illustrations du fameux "nécrophone" d’Edison extraites des revues de l’époque.
Les spectres magnétiques de Thomas Alva Edison. Cinématographie, phonographie et sciences des fantômes, par Philippe Baudouin et Mireille Berton.
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