Ce qu’il faut avant tout savoir :
Bernard Werber est un écrivain, journaliste et réalisateur français né à Toulouse le 18 septembre 1961. Il est notamment connu pour son roman Les Fourmis, vendu à plus de 20 millions d'exemplaires et la trilogie qui en découla. Il qualifie lui-même ses romans comme de la philosophie-fiction, un genre qui lui est propre.
Résumé du livre :
Je me nomme Gabriel Wells. Je suis écrivain de romans à suspense. Ma nouvelle enquête est un peu particulière car elle concerne le meurtre de quelqu'un que je connais personnellement : Moi-même. J'ai été tué dans la nuit et je me demande bien par qui. Pour résoudre cette énigme j'ai eu la chance de rencontrer Lucy Filipini. En tant que médium professionnelle, elle parle tous les jours aux âmes des défunts. Et c'est ensemble, elle dans le monde matériel, moi dans le monde invisible, que nous allons tenter de percer le mystère de ma mort.
Gabriel Wells, auteur de best-sellers, se rend compte qu'il est mort. Devenu une âme errante, il veut à tout prix comprendre ce qui lui est arrivé. C’est donc avec l’aide de Lucy Filipini, une médium avec laquelle il rentre en contact, qu’il entend bien découvrir l'identité de son meurtrier.
C’est un roman qui oscille entre polar et paranormal tout en laissant la place à d’intéressantes réflexions philosophiques, humoristiques et scientifiques, avec en prime des intermèdes extraits de l’encyclopédie du savoir relatif et absolu qui viennent agrémenter le tout.
Même si cela ne reste qu’un roman, j’ai bien aimé le regard et certaines des réflexions que se fait Gabriel Wells sur notre monde depuis l’au-delà. C’est une enquête pleine de rebondissements au dénouement plutôt surprenant.
— […] en tant que... "médium", êtes-vous encore connectée à lui ?
— Il m’arrive de lui parler, en effet.
— […] Alors ça veut dire qu’il n’a pas complètement disparu ?
Lucy Filipini se rassoit et saisit un cube blanc dans le sucrier.
— Ceci est un sucre, vous êtes d’accord ?
Elle le jette dans sa tasse et le regarde se diluer dans l’eau chaude de son thé.
— Alors maintenant, laissez-moi vous poser une question : est-ce que le sucre a disparu ? […] La réponse est non. Il a simplement changé de forme. Il est passé de l’état cubique, solide et blanc à l’état liquide, dilué et transparent. Un sens permet de le percevoir : le goût. Eh bien, l’esprit passe de la même façon de l’état perceptible par les yeux à l’état immatériel uniquement repérable par ceux qui ont développé une autre forme de perception.
Pour aller plus loin :
20H la culture avec Bernard Werber qui présente son livre "Depuis l'Au-delà".
L'Info du Vrai du 03/10/2017 - Canal +