De mai à septembre 1963, un phénomène de poltergeist particulièrement saisissant s’est déroulé au sanatorium d’Arcachon. Durant plusieurs mois, les malades hospitalisés ont subi des projections inexpliquées de cailloux ou de fragments de briques.
Tout a commencé un matin de mai. Alors que les malades prennent l’air sur la terrasse, ils vont être soudain assaillis de curieux projectiles. Des petits cailloux tombent du ciel comme une pluie de grêle alors qu’il n’y a aucun nuage à l’horizon. Mais alors d’où peuvent-ils bien provenir ? S’agit-il d’un problème de toiture ou d’une farce de mauvais goût ?
Les infirmiers se précipitent pour conduire les malades à l’abri de ces mystérieux jets. À plusieurs reprises, les jets de pierres se reproduisent et très vite on les attribue sans l’expliquer à une jeune patiente nommée Angelina à cause de son comportement étrange. En effet, tout s’arrête lorsqu’elle quitte le sanatorium.
Le docteur Alain Cuénot, directeur du sanatorium d’Arcachon, s’apprête comme chaque jour à rendre visite à ses nouveaux malades.
Depuis le matin, une très jolie jeune fille est dans la chambre qu’occupait Angelina, elle s’appelle Jacqueline R.
La jeune fille est très surprise en voyant le docteur Cuénot, car elle s’attendait à voir un homme beaucoup plus âgé et beaucoup moins séduisant.
Jacqueline est profondément attirée par ce docteur, elle ressent pour lui une attirance qu’elle n’a jamais ressentie pour personne. Très vite, elle n’a plus qu’une idée en tête, le séduire.
Au sanatorium, tout est redevenu tranquille et, comme chaque jour, les infirmiers conduisent les malades dans le jardin, car l’air pur qu’ils y respirent est indispensable à leur traitement.
Pour aller encore plus loin :
Les poltergeist frappent sans prévenir, sous différentes formes et effraient bien souvent ceux qui en sont témoins car on ne leur trouve aucune explication rationnelle. Dans de nombreux cas, ces phénomènes se centrent autour d'une personne, appelée "agent focus", qui est souvent un adolescent. Mais l'agent focus peut aussi être multiple, lorsque toute une famille est concernée.
Les poltergeist, les "esprits frappeurs", ne s'étudient pas en laboratoire mais sur le terrain. Pascale Catala, informaticienne et psychologue de formation, s'est intéressée de près à ces sujets au sein l'IMI, l'Institut Métapsychique International, dans lequel on trouve un service d'écoute ouvert à toute personne ayant été témoin d'un phénomène de type poltergeist.
Et dernièrement sur France 2 dans l'émission "C'est au programme : Les mystérieuses pluies de pierres"...